Tu te rappelles, eh Joe? Tu te rappelles quand tu m’as dit ce jour-là que tu m’aimerais toujours ? Tu te rappelles de la musique ?, de l’odeur de la ville?, de nous deux là sur l’herbe, sous notre arbre ?
Moi, je me rappelle et maintenant je te regarde là, toujours silencieux, en bougeant tes mains sans aucune raison, en me regardant, les yeux fixes en moi, en me demandant de me taire, mais sans rien dire.
Comme j’aimerais t’écouter une dernière fois, même si c’est pour me dire que tu me détestes, que tu m’aimes, que tu veux mourir tout seul ou que tu veux vivre par toujours. J'aimerais voir ta langue bouger sans raison, juste comme tes mains. Mais tu ne fais rien, tu me regardes et ça y est. C’est fini. Le vide.
Moi, je me rappelle et maintenant je te regarde là, toujours silencieux, en bougeant tes mains sans aucune raison, en me regardant, les yeux fixes en moi, en me demandant de me taire, mais sans rien dire.
Comme j’aimerais t’écouter une dernière fois, même si c’est pour me dire que tu me détestes, que tu m’aimes, que tu veux mourir tout seul ou que tu veux vivre par toujours. J'aimerais voir ta langue bouger sans raison, juste comme tes mains. Mais tu ne fais rien, tu me regardes et ça y est. C’est fini. Le vide.